La Rochefoucauld: Une gestion comptable et budgétaire très approximative.
Publié le 17 Juin 2010
Quand des excédents fictifs sont déclarés...
Souvenez-vous quelques mois en arrière. Le bulletin du Maire nous expliquait, chiffres à l’appui, que notre commune profitait d’une gestion exemplaire. Des tableaux comptables présentaient des
beaux résultats, sans explication, ni recul, ni analyse. Le Petit Pichottier s’était alors engagé à faire la lumière sur ces chiffres pour mieux comprendre les méthodes de gestion de notre
municipalité.
C’est chose faite dans cette seconde édition avec les comptes officiels de la mairie 2008/2009. Après vérification de ces premiers documents, nous constatons que les chiffres des bulletins
municipaux étaient souvent faux ou arrangés.
Nous avons aussi constaté que la commission des finances avait fait de très graves erreurs dans la construction de ses bilans 2008/2009. Comme l’impose la juridiction fiscale, une mairie ne peut
pas présenter des bilans déséquilibrés aux organes de contrôle de l’état. Sur ses comptes 2008, monsieur le Maire appelait ses conseillers à voter un bilan chaotique qui occultait 118.893 euros
(780.000 francs) de déficit.
Ne faut-il pas s’inquiéter de l’avenir financier de notre cité, si de telles erreurs, toutes involontaires soient-elles, sont régulièrement commises. Contrairement à ce que l’on peut lire dans
nos bulletins municipaux, quatorze années d’exercice municipal ne suffisent pas à prétendre gérer correctement une commune.
Et demain? Quelles conséquences économiques peuvent avoir de telles erreurs dans les prévisions d’investissement? Comment notre commune pourra-t-elle honorer ses engagements sans augmenter son
endettement?
Ce fait est grave, il démontre les limites du système de gestion où tout est décidé par un seul homme sans débat, évaluation ou contradiction.
Les réunions publiques promises par Monsieur le Maire tardent et tarderont toujours à se mettre en place. Et pour cause, le dialogue avec les administrés est nul. Pourtant, au vu des comptes
municipaux, des réunions publiques auraient du sens.
Les citoyens peuvent comprendre les actions menées et leur coût réel. Les conséquences politiques et économiques de cette gestion engagent les rupificaldiens pour de longues années.